Elections 2018 - Mes engagements
L'associatif et le volontariat
Les associations sont directement en prise avec le terrain.
Elles tentent de répondre à de réels besoins dans des domaines clefs : social, sportif et culturel.
A l’heure où on parle beaucoup de participation citoyenne, il me semble important de valoriser particulièrement tous les volontaires qui s’engagent dans ces associations par idéal.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais imaginé un engagement politique sans un engagement dans des associations : c’est complémentaire.
Parce que les pouvoirs publics ne peuvent pas tout. Mais ils sont là pour collaborer avec elles et les soutenir.
Cela se fait déjà souvent via des aides financières, mais on pourrait aussi prévoir un budget participatif, pour les aider à réaliser des projets. Ou mettre encore plus systématiquement à disposition des associations un lieu pour se réunir.
C’est ainsi qu’idéalement, pour moi, une maison de village devrait voir le jour dans toutes les entités rurales.
Elle pourrait servir à des rencontres citoyennes, pour créer du lien, via des activités, ou pour réfléchir sur des problématiques locales et des solutions, relayées auprès des politiques.
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La cause des femmes
- la vie professionnelle des femmes
Les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel , souvent pour tenter de concilier vie familiale et vie professionnelle.
Comme leur salaire est généralement inférieur à celui de leur conjoint, cela leur semble souvent aller de soi de réduire leur temps de travail pour s’occuper des enfants.
Mais ces femmes se trouvent pénalisées à leur pension.
Et, en cas de séparation ou de divorce, c’est la catastrophe.
Je pense ainsi à une femme d’indépendant : elle avait travaillé de nombreuses années avec son mari ; il l’avait quittée et, quasi sans ressources, elle avait dû venir frapper à la porte du CPAS à quasi 60 ans.
De plus, même si les femmes sont plus nombreuses à réussir à l’université, par exemple, l’on constate que peu d’entre elles se retrouvent dans des postes-clefs... Il existe encore beaucoup de freins...
Avec les femmes cdH, nous avions abordé ces problèmes lors d’une matinée de réflexion en septembre 2016 et nous avions fait toute une série de recommandations
Beaucoup ont encore des images figées et tranchées de l’ homme et de la femme.
Ainsi les femmes, naturellement, seraient faites pour être belles, être douces, avoir des enfants… Le rose est leur couleur, dès leur naissance. Aux garçons, le bleu et des qualités comme la force… Aux filles, très souvent, les poupées, aux garçons, les grues et les camions. Regardez les catalogues de jouet…
Ces idées toutes faites se forment donc dès la petite enfance.
Elles sont souvent peu valorisantes pour les femmes et les conditionnent dans leurs comportements et leur choix.
Ainsi, les filles sont nombreuses à s’orienter vers des métiers où elles seront au service de la personne (infirmières, enseignantes), mais est-ce vraiment par choix ou parce qu’elles ont intégré cette image du rôle de la femme ?
Peu osent, par contre, entreprendre des études d’informatique ou d’ingénieur.
J’ai toujours éduqué mes filles en tentant d’éviter ces clichés et je m’engage à continuer cette sensibilisation
3. les violences
En Belgique, plus d’une femme sur 3 a déjà subi des violences physiques et/ou sexuelles au cours de sa vie. Le plus souvent au sein de son couple.
Seules environ 10 % d’entre elles porteraient plainte.
La Ville de Namur a déjà beaucoup fait pour sensibiliser sur cette problématique.
Par exemple, la campagne « Love is respect » menée auprès des jeunes depuis deux ans en novembre. (Affiches...)
Et la Police namuroise, elle, cherche à toujours mieux accueillir les victimes.
Mais le harcèlement est aussi un autre type de violence. Les femmes en sont victimes parfois dans le monde professionnel, mais aussi en rue. Et le phénomène est en augmentation. En Belgique, 98 % des femmes disent y avoir été confrontées.
Je m’engage, avec les femmes cdH, à poursuivre les actions de sensibilisation.
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L'intergénérationnel
1. relations intergénérationnelles
Si, auparavant, il semblait naturel que les aînés transmettent leur savoir et leur expérience de vie, ce n’est plus le cas maintenant.
La technologie avance vite, les personnes âgées se sentent souvent dépassées, alors que les jeunes jonglent avec ces nouveautés.
Les projets qui visent à mettre en relation les jeunes avec des aînés sont à encourager.
Ainsi, des jeunes, dans des écoles namuroises, se mettent déjà au service des plus âgés en les aidant à se servir d’un smartphone, par exemple. C’est une initiative du Service de Cohésion sociale que je soutiens, car, pour moi qui étais enseignante, l’école joue une rôle fondamental.
Dans l’autre sens, les projets centrés sur la transmission de la mémoire me motivent : j’ai ainsi plusieurs fois servi de relais à l’école communale de mon village. Par exemple, à Naninne qui est un ancien lieu d’exploitation de la terre plastique, un ancien ouvrier est venu expliquer aux enfants la vie et le travail dans les mines.
Avec une association, nous avons aussi mis au point un jeu pour faire connaître aux enfants comment on vivait au village dans les années 50. Des anciens ont témoigné aussi en se basant sur des photos, des objets.
La promotion des habitats Kangourou me tient également à coeur : une personne âgée loue une partie de sa maison, par exemple, à un.e étudiant.e pour un prix raisonnable, avec échange de services.
Ce type d’initiative est encore mal connu (34 logements en 2017 sur Namur) et pourtant, cela peut-être un win-win tant pour la personne âgée que pour l’étudiant, confronté parfois aussi à la solitude et à des conditions d’étude peu idéales.
Je m’engage pour une plus grande solidarité entre les générations…
2. l’aide aux aînés
En 2007 à Naninne, nous avons fondé, avec quelques volontaires, une petite association.
Nos objectifs de départ : rendre visite régulièrement à des personnes âgées qui le souhaitaient, rendre des services ponctuels, organiser des goûters entre les personnes de plus de 60 ans, avec souvent un petit spectacle donné par les enfants de l’école.
Petit à petit, nous avons précisé et étendu nos activités sur d’autres villages.
Nous mettons, par exemple, davantage l’accent sur l’information : quels sont les services et les numéros de téléphone utiles plus particulièrement pour les aînés ?
Nous faisons également connaître les initiatives prises par le Conseil Communal Consultatif des Aînés dont notre association fait d’ailleurs partie.
Nous organisons aussi depuis plusieurs années dans deux villages un apéro annuel. Nous cherchons à ce que l’on se connaisse entre voisins et qu’on soit attentif aux personnes âgées qui pourraient être isolées.
L’accompagnement des aînés, une préoccupation au coeur de mes activités politiques.
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Les Villages
Ils ont souvent l’impression d’être les oubliés de la politique communale.
Pourtant 75 % du budget de la Ville est destiné à des investissements dans les villages. : routes, écoles, centre sportif..
Mais je souhaite encore des améliorations.
Prenons la mobilité douce...Circuler à pied, par exemple, n’est pas souvent aisé.
Essayez de vous promener avec une poussette ou en chaise roulante… Des trottoirs sont inexistants, occupés par des voitures ou ils sont herbeux et peu entretenus. Et les voitures roulent vite, malgré les dispositifs mis en place pour les en empêcher…
Un programme a été mis au point au niveau communal pour la réfection des trottoirs, mais, dans un village, ce n’est pas toujours évident, vu l’étroitesse des rues.
Quant à la réhabilitation entamée des sentiers permettant d’aller d’une rue à l’autre, c’est agréable et utile, mais les ouvriers communaux n’ont pas le temps de les entretenir très fréquemment.
Pourquoi pas un comité de village qui réfléchirait et proposerait des solutions aux autorités communales en terme de sécurité, mais aussi de propreté, pour améliorer le cadre de vie ?
Fondamentalement, il serait aussi dommage que nos villages deviennent des cités dortoir, et non des lieux privilégiés de convivialité.
Une Maison de village, comme lieu de réunions pour les associations, mais aussi comme lieu de rencontres est indispensable. Je plaide également pour la mise en place d’un budget participatif pour appuyer les initiatives sociales et concrétiser des projets.
Enfin, j’accorde une grande attention à la sauvegarde du patrimoine naturel et architectural des villages. Pourquoi ne pas aller un pas plus loin en élaborant des circuits touristiques thématiques inter-villages à parcourir en vélo ou à pieds ? Et faire entrer l’art encore plus au coeur des villages…
La qualité de vie dans les villages, une de mes préoccupations
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La culture pour tous
L’art de rue est de plus en plus présent dans notre ville… Promenez-vous et admirez : les fresques sur les murs (patio...), les expositions temporaires en plein air, les sculptures, Namur en mai...
C’est une occasion de faire connaître des artistes locaux ou d’entrer en contact avec des œuvres célèbres, comme la tortue de Jan Fabre qui attire petits et grands. C’est aussi parfois un moyen de favoriser la participation citoyenne. Des Namurois ont déjà été appelés à donner leur avis (Balances), voire à participer à une création artistique (Expo fleurs).
Mais pourquoi l’art de la rue ne pourrait-il pas s’étendre au coeur des villages ? Pourquoi pas des fresques sur des murs aveugles, celui d’une salle communale ou celui d’une maison privée, avec l’accord des propriétaires.
Des expositions temporaires de sculptures, de peintures pourraient aussi être encouragées.
Je tiens aussi beaucoup à valoriser notre patrimoine local, notre folklore et nos traditions, notre Citadelle, par exemple, avec ses murailles réparées et ses grands souterrains, contribue à ma fierté de Namuroise.
L’Européade en 2016 nous a montré aussi toute la richesse de notre folklore. Ce que beaucoup ne voient pas, ce sont des liens forts qui se tissent dans un groupe folklorique ou dans une Confrérie. Comme danseuse depuis plus de 30 ans chez les Masuis et Cotelis, j’en sais quelque chose. Et c’est un plaisir de se retrouver avec les Molons ou avec d’autres groupes folkloriques et Confréries. On a l’impression d’appartenir à une même grande famille.
Quant à donner le goût à la lecture, c’est toujours une de mes priorités, comme ancienne professeure de français.
Cela commence dès la petite enfance, mais acheter des livres, cela coûte cher et ce n’est pas une priorité pour tous. C’est alors que l ‘école intervient : coin lecture en maternelle, récit d’histoires, animations avec des conteuses... Des initiatives encore à renforcer.
Et je voudrais aussi qu’il y ait plus de boîtes à livres, une initiative lancée par la Ville durant cette législature, pour y placer les livres lus que l’on ne souhaite pas garder : chacun peut se servir. Ces boîtes peuvent être placées en rue, chez les commerçants, sur une propriété privée…
La culture ne doit pas être réservée à une poignée d’initiés… Je m’y engage
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Le soutien aux familles et à l'école
Les horaires de travail des parents sont souvent difficilement conciliables avec les horaires scolaires, surtout pour les familles monoparentales, en majorité des femmes seules avec enfant(s).
Les garderies qui existent ne suffisent pas. Aussi la Ville a-t-elle initié un partenariat avec un opérateur externe dans trois écoles communales du Fondamental.
Comme membre de la commission de l’accueil extrascolaire, j’ai pu en savoir plus sur le fonctionnement de cet opérateur. Il propose toute une série d’activités ludiques, pédagogiques, sportives, artistiques… avant et après l’école, selon un horaire élargi, avec des animateurs formés, y compris les mercredi après-midi, les week-end et les congés scolaires.
Les premiers échos sont positifs et cette initiative a mon soutien.
Une autre bonne idée, la création d’une plateforme numérique pour les familles afin d’échanger des services: covoiturage pour se rendre au travail, pour conduire les enfants à l’école ou à leurs activités… C’est un projet qui m’intéresse beaucoup.
Enfin, pour moi, il faut continuer à sensibiliser les enfants à une alimentation saine, favoriser les fruits plutôt que les collations sucrées ou salées, promouvoir dans les cantines scolaires les produits locaux de qualité.
Un groupe s’est mis en place à la Ville pour réfléchir à ce sujet et je suis les choses de près.
Initier les enfants à faire un petit potager est aussi intéressant, y compris pour la protection de l’environnement. On peut également réaliser avec eux des opérations « Propreté » au sein des villages ou des quartiers, opérations que la Ville peut parrainer.
Une école qui joue un rôle éducatif majeur, j’y crois.
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